GLANDES SURRÉNALES ET HOMÉOPATHIE

Les différents tableaux cliniques des manifestations de l’axe hypotalamus-hypophyse-corticosurrénnales, sont du type :

• TUBERCULINUM : médicament qui correspond à la diathèse tuberculinique et qui est caractérisé par une asthénie intense, un amaigrissement, une anorexie et une tendance à l’isolement.

• NATRUM MURIATICUM : l’amaigrissement, surtout de la partie supérieure du corps, malgré un appétit conservé, la déshydratation, la soif et le désir de sel sont remarquables..

• ARSENICUM ALBUM : l’amaigrissement, l’asthénie, le faible appétit, l’hypotension et les troubles du rythme cardiaque sont manifestes. On observe également sur la peau une pigmentation mélanodermique.

Les médicaments complémentaires de ceux précédemment cités sont :

• SEPIA : le médicament est indiqué chez un sujet asthénique, amaigri, de caractère triste et solitaire. Très proche de NATRUM MURIATICUM, il s’en distingue par des signes digestifs plus prononcés avec souvent une hyper-pigmentation.

• KALIUM CARBONICUM : l’augmentation du potassium sanguin accompagne la diminution conjointe dans le sang lors de l’insuffisance surrénalienne. Le tableau est celui de l’asthénie et de l’hypotension avec la présence de petits œdèmes, des muscles affaiblis sans tendance à l’amaigrissement.

• HYDRASTIS CANADENSIS : l’état général est médiocre avec faiblesse et amaigrissement et l’état digestif est caractérisé par la constipation.

• CHINA RUBRA : l’insuffisance digestive conduit à l’anémie et à la faiblesse. Le sujet présente des ballonnements, une diarrhée aiguë, une déshydratation et de la maigreur.

• PHOSPHORUS : le sujet présente des troubles cortico-surrénnaliens expliquant son asthénie musculaire et des troubles hépatiques graves. Le tableau est d’évolution rapide avec une grande faiblesse et une réhydratation peut même se révéler nécessaire en cas de vomissements sévères.

• CORTISONE : en 5 CH, la basse dilution stimulante peut se révéler utile, mais il faut assurer une surveillance constante de l’évolution.

EN CONCLUSION :

Les glandes surrénales, par les hormones qu’elles produisent, interviennent dans les différents métabolismes nombreux et variés, dans les réactions immunitaires et dans les réponses adaptées aux perturbations environnementales. Pour les biotypes équilibrés, des signes cliniques bien identifiés se manifestent ; dans les cas de déséquilibre hormonale (hypercorticisme ou hyper-production de minéralocorticoïdes) apparaîtront des symptômes chez l’individu devenu malade. Ceux-ci identifiés chez un patient individualisé, doivent se retrouver dans la matière médicale du médicament homéopathique prescrit.

L’art de la prescription homéopathique, dans le respect des règles, nécessite la connaissance parfaite du sujet dans ses 2 états de santé ou de maladie.

Ici s’achève l’étude (non exhaustive) des principales maladies (et de leurs traitements) des glandes endocrines, avec les diabètes dont nous avons parlés en 2016.